André VILLIERS,
un député
fidèle à lui-même
L’actuel député de l’Yonne est originaire de l’Avallonnais.
Né à Avallon, André VILLIERS passe toute son enfance et sa jeunesse à Tharoiseau, village de colline face à Vézelay, où sa famille vit d’agriculture et d’élevage.
Un univers fait de travail pour les adultes et de bonheur très simple pour les enfants.
Il réalisera toute sa carrière politique dans l’Yonne.
Une jeunesse icaunaise
Sa jeunesse se déroule dans ce contexte où on y apprend la vie au contact du réel composé de gens qui se testent face à la difficulté et savent rebondir malgré tout.
Assurément, l’enfance d’André VILLIERS est marquée par le décès prématuré de son père alors qu’il est à peine âgé de 14 ans. Sa mère Juliette a 40 ans et se retrouve seule avec ses quatre enfants à élever et à éduquer tout en faisant tourner l’exploitation. Elle est courageuse et inlassablement travailleuse avec d’indéniables valeurs morales, très attachée à l’école pour ses enfants. Elle se plaisait à souligner que la seule issue était l’école (décédée en 1994).
Ses sœurs grandissent à ses côtés avec complicité et beaucoup de gentillesse. Devenu en quelque sorte l’homme de la maison par la force des choses, il est investi très tôt par de vraies responsabilités familiales et professionnelles sans cesser ses études du lycée à l’université.
Le travail dans l’exploitation est âpre, obligatoire, sans répit selon les saisons.
Il est effectué hors les temps scolaires et universitaires par le jeune VILLIERS, et par sa mère et le grand-père maternel qui a fait abstraction de sa retraite pour remplacer son gendre décédé.
Mis à part le travail, tout est aussi prétexte pour les enfants de partir à l’aventure dans les environs, à aimer et à comprendre l’environnement. On est forcément écologiste sans le savoir à 15 ans !
Ses souvenirs de jeunesse sont ponctués pendant les vacances par l’arrivée des “Parisiens” qui apportent leurs échos de la capitale. Les enfants de la campagne et de Paris partagent ensemble les mêmes joies. C’est l’époque des cabanes dans les prés, des feux de bois, d’aventureuses balades à vélo en groupe à travers le Morvan.
On joue au foot, non seulement parce que le sport est une activité mais surtout parce qu’elle permet de partager ensemble des challenges. C’est l’époque de la construction d’amitiés qui vont s’avérer indéfectibles. André VILLIERS aime à rappeler, la citation d’Albert CAMUS : “Ce que je sais de la morale des hommes, c’est au football que je le dois !”
En plus du foot, notre futur député apprend aussi à se défendre si besoin : il s’adonne à la boxe anglaise et il en acquiert les techniques.
A l’école
De cette enfance, il retient la solidarité familiale, intacte, les souvenirs de l’école avec Suzanne PAQUIS, la formidable institutrice qui vient de Puisaye, le pays de Colette, pour laquelle l’école est un vrai marqueur de la vie. Celle-ci jouit d’une autorité certaine. Les parents la consultent pour les décisions concernant l’avenir des enfants. Chaque matin, il y a une phrase au tableau et là, le temps s’arrête. L’institutrice engage la leçon de morale avec la phrase du jour. Les enfants découvrent non seulement la culture mais aussi la moralité.
Exceptionnelle institutrice qui fait entrer la culture dans sa petite école de campagne avec la projection de films de ciné club le soir en hiver dans la salle de classe unique où tous les pupitres étaient poussés au fond de la classe pour installer les enfants et leurs familles.
On se souvient encore du chocolat chaud distribué après les séances et des friandises.
Des souvenirs comme des “madeleines de Proust”….
Exceptionnelle institutrice qui organisait des voyages au bord de la mer ou à la montagne, le rêve des enfants, de même que des fêtes mémorables dans le parc du Château.
Aussi des fondamentaux de la vie, entre autres.
L’institutrice conseille de l’envoyer au lycée. Il sera interne au lycée Jacques-Amyot, à Auxerre.
L’école est en effet très importante pour Juliette, sa mère. Il doit d’abord avoir son bac et réussir à l’Institut de gestion des collectivités et des entreprises. Le fait est, il obtient son diplôme dans cette école de Dijon.
Dès sa scolarité, il est déjà attentif aux autres et il se fait, là aussi, de nombreux amis qui le resteront au fil des années, des soutiens sûrs et fidèles, toujours présents aujourd’hui.
Une personnalité
Sa personnalité se dessine.
L'homme a des lignes conductrices : la liberté, l'indépendance, la distinction entre l'essentiel et l'accessoire, l'amitié, la fidélité, la loyauté, ainsi que sa famille.
André VILLIERS a déjà construit la solidité de son caractère qui fera sa différence.
Quand il parle, on constate que l’homme sait d’où il vient et ce qu’il veut. Il est l’homme de terrain, porteur de valeurs, sachant contribuer au rapprochement des populations rurales et urbaines dans sa région.
Poursuivre l’exploitation familiale
Au retour de Dijon, très vite André VILLIERS décide de poursuivre l’exploitation familiale. Cet environnement lui est familier. La vie s’organise et se densifie.
Élise, son épouse, se forme en cours de route à l’œnologie et va réussir son propre parcours. Très motivée, elle devient viticultrice. Pour elle, le vin relève de l’art. Il doit être “pensé” et aimé pour que la production soit optimale.
Les époux VILLIERS ont deux filles dont une énarque et l'autre diplômée de l’Institut national des études territoriales (INET), en Alsace. Deux beaux parcours.
Les filles et leur père ont un point commun : un attrait prononcé pour la chose publique.
De plus, elles appréhendent, comme lui, en direct, l’expérience de terrain qui les amène à voir la vie réelle des gens et leur inculque des valeurs et certaines traditions à préserver.
Parallèlement à sa vie familiale et professionnelle, André VILLIERS ne cesse d’évoluer en politique qui est un choix de vie chez lui optant pour le concret et la recherche de solutions.
L’engagement politique
Il débute sa carrière politique à l’âge de 22 ans dans sa commune de Pierre-Perthuis où il est élu 2ème adjoint au maire, en 1977, puis 1er adjoint en 1983 et maire de 1989 à 2008.
En 2008, il se présente aux municipales de Vézelay. Il y est élu maire jusqu’en mars 2011. Il potentialise son mandat de maire à Vézelay avec celui de conseiller général du canton de Vézelay en 1992. Ainsi, à cette époque, André VILLIERS est le benjamin de l’assemblée départementale. D’autres mandats viennent étoffer ces années-là : Président du SIVOM de Vézelay, Président de la communauté de communes du Vézelien.
Peu après son élection à la mairie de Vézelay, alors suppléant d’Henri de RAINCOURT nommé au gouvernement, André VILLIERS devient en 2009 Sénateur de l’Yonne jusqu’en 2012.
De plus, André VILLIERS est élu président de la formation politique UDI pour l’Yonne de 2010 jusqu’en 2016.
En 2011, André VILLIERS se présente à la Présidence du Conseil Général de l’Yonne. Il est élu. Réélu à ces fonctions le 2 avril 2015 alors qu’il vient de remporter aussi le mandat de conseiller départemental du canton de Joux-la-Ville (réforme de 2013 sur le redécoupage des cantons, le canton de Vézelay devient canton de Joux-la-Ville).
Dans l’Yonne, André VILLIERS dirige le Conseil Départemental.
Avec une force tranquille, André VILLIERS a développé 40 ans de mandat municipal et départemental dans l’Yonne.
Et 2017 est pour André VILLIERS, l’année d’une énième nouveauté en étant élu confortablement Député de l’Yonne avec près de 55 % des voix. Ce mandat est pour lui l’opportunité de représenter le département de l’Yonne auprès des instances nationales.
A l’Assemblée nationale
A l’Assemblée nationale, cet ancien sénateur a choisi d’œuvrer au sein de la Commission des affaires économiques.
Avec la densité et la transversalité de son expérience, André VILLIERS, toujours à la recherche de nouvelles constructions de partenariats, va s’ouvrir au monde.
Le député de l’Yonne va s’intéresser à promouvoir le savoir-faire de l’agriculture française en coopérant avec d’autres pays, en s’entourant de professionnels, agriculteurs et éleveurs locaux, qui se rendent sur place et deviennent ainsi porteurs de projets.
Cap sur la Chine, la Géorgie, l’Azerbaïdjan, la Russie, le Kazakhstan...
Des discussions sur tous les sujets y compris démocratiques s’établissent, en toute transparence.
André VILLIERS a fait partie de la délégation conduite par le Président de la République François HOLLANDE lors de son déplacement en Azerbaïdjan en avril 2015.
A ce jour, tous ces projets à l’étranger continuent d’évoluer positivement et vont générer de nouvelles missions dans les différents pays évoqués, avec le souci permanent de les partager avec ses amis agriculteurs ou anciens agriculteurs.
Place à l’optimisme raisonné de réalisme !
L'équipe parlementaire
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